Un groupe d'historiens a pris l’initiative de convoquer des spécialistes de disciplines variées, historiens, juristes, sociologues, théologiens, femmes et hommes d’horizons philosophiques différents, pour analyser la place des femmes face aux... Lire la suite
L'égalité des sexes est inscrite dans les principes et dans les lois. Les femmes ont conquis des droits, se sont taillé leur place dans les mondes des sciences et des arts, de l’éducation, de l’administration, de la politique et des affaires.
Il est vrai que l’historien constate des progrès notoires, mais il observe aussi la fragilité des acquis. Les pionnières restent souvent seules et incomprises. Les mentalités évoluent lentement. Les préjugés s’effondrent moins vite que les empires. Et ainsi, la longue marche des femmes pour être reconnues dans la société est toujours inachevée, toujours à reprendre. Or, ce labeur sans cesse repris intéresse à plus d’un titre l’historien : parce qu’il fait partie de l’histoire des idées, que le sort de la moitié de l’humanité ne peut échapper au regard critique. Mais aussi parce que les revendications féministes inscrivent un nouvel intérêt dans la façon d’écrire l’histoire, par une contestation de l’historiographie dominante masculine.
C’est précisément pour s’ouvrir davantage à cette réflexion qu’un groupe d’historiens a pris l’initiative de convoquer des spécialistes de disciplines variées, historiens, juristes, sociologues, théologiens, femmes et hommes d’horizons philosophiques différents, pour étudier la place des femmes dans la société depuis un siècle et, plus spécifiquement, pour analyser la place des femmes face aux pouvoirs.
L'égalité des sexes est inscrite dans les principes et dans les lois. Les femmes ont conquis des droits, se sont taillé leur place dans les mondes des sciences et des arts, de l’éducation, de l’administration, de la politique et des affaires.
Il est vrai que l’historien constate des progrès notoires, mais il observe aussi la fragilité des acquis. Les pionnières restent souvent seules et incomprises. Les mentalités évoluent lentement. Les préjugés s’effondrent moins vite que les empires. Et ainsi, la longue marche des femmes pour être reconnues dans la société est toujours inachevée, toujours à reprendre. Or, ce labeur sans cesse repris intéresse à plus d’un titre l’historien : parce qu’il fait partie de l’histoire des idées, que le sort de la moitié de l’humanité ne peut échapper au regard critique. Mais aussi parce que les revendications féministes inscrivent un nouvel intérêt dans la façon d’écrire l’histoire, par une contestation de l’historiographie dominante masculine.
C’est précisément pour s’ouvrir davantage à cette réflexion qu’un groupe d’historiens a pris l’initiative de convoquer des spécialistes de disciplines variées, historiens, juristes, sociologues, théologiens, femmes et hommes d’horizons philosophiques différents, pour étudier la place des femmes dans la société depuis un siècle et, plus spécifiquement, pour analyser la place des femmes face aux pouvoirs.