L'histoire des diocèses belges à l’époque concordataire est encore mal connue. Cet ouvrage étudie en détail la réorganisation concordataire du diocèse de Liège à travers la personnalité de son évêque de 1802 à 1808, Mgr... Lire la suite
L'histoire des diocèses belges à l’époque concordataire est encore mal connue, en particulier celle du diocèse de Liège. Le présent ouvrage étudie en détail la réorganisation concordataire du diocèse de Liège à travers la personnalité de son évêque de 1802 à 1808, Mgr Zaepffel. Dépassant la question biographique, et à rebours du mythe du "préfet violet ", pur produit de l’administration napoléonienne tiraillée entre les idéaux de la République et son ambition pour l’Église gallicane, l’étude montre comment l’évêque a abordé les problèmes les plus importants.
En attendant qu’une histoire cohérente de l’Église belge entre 1802 et 1815 puisse être tentée, il s’agit de contribuer à démontrer qu’un Français appelé par Napoléon à diriger un diocèse en Belgique pouvait, en dépit d’un dépaysement certain et d’un contrôle gouvernemental vigilant, réussir à s’adapter progressivement à la mentalité de ses diocésains et même à faire siennes une partie de leurs idées, tout en évitant la
confrontation directe avec le pouvoir civil, et réorganiser assez rapidement son diocèse grâce à son esprit d’initiative, à sa puissance de travail et à la souplesse dont il fit preuve tant vis-à-vis des personnes déjà en place sur le plan local que des structures du pouvoir central.
L'histoire des diocèses belges à l’époque concordataire est encore mal connue, en particulier celle du diocèse de Liège. Le présent ouvrage étudie en détail la réorganisation concordataire du diocèse de Liège à travers la personnalité de son évêque de 1802 à 1808, Mgr Zaepffel. Dépassant la question biographique, et à rebours du mythe du "préfet violet ", pur produit de l’administration napoléonienne tiraillée entre les idéaux de la République et son ambition pour l’Église gallicane, l’étude montre comment l’évêque a abordé les problèmes les plus importants.
En attendant qu’une histoire cohérente de l’Église belge entre 1802 et 1815 puisse être tentée, il s’agit de contribuer à démontrer qu’un Français appelé par Napoléon à diriger un diocèse en Belgique pouvait, en dépit d’un dépaysement certain et d’un contrôle gouvernemental vigilant, réussir à s’adapter progressivement à la mentalité de ses diocésains et même à faire siennes une partie de leurs idées, tout en évitant la
confrontation directe avec le pouvoir civil, et réorganiser assez rapidement son diocèse grâce à son esprit d’initiative, à sa puissance de travail et à la souplesse dont il fit preuve tant vis-à-vis des personnes déjà en place sur le plan local que des structures du pouvoir central.