Sur base de recherches récentes, historiens, criminologues ou sociologues proposent de comprendre quand, comment et pourquoi s'est construite dans la société européenne une représentation de la jeunesse comme vecteur de violence associé à la vie urbaine. Lire la suite
De nos jours, dans les villes, la violence des jeunes alarme, inquiète. « Ils sont de plus en plus violents, de plus en plus jeunes », entend-on régulièrement de l'opinion publique. Pourtant, ces commentaires ne reposent sur aucune base scientifique fiable : ils relèvent d'un discours construit depuis près de deux cents ans sur des faits peu représentatifs et des impressions non critiquées.
Jusqu’ici, ville et violence, jeunesse et violence, voire jeunesse et ville étaient analysées de manière séparée ; en revanche, la problématique de la violence des jeunes dans l’espace public urbain n’avait pas donné lieu à des recherches croisées.
Par la confrontation systématique des sources (répressives, discursives) et selon une pluralité d’approches méthodologiques (travail sur archives, enquête orale), les auteurs de ce livre, historiens, criminologues ou sociologues, tentent de cerner l’écart existant entre perception et réalité du phénomène aux différentes périodes de l’histoire.
Sur la base de recherches récentes, ils proposent de mieux comprendre quand, comment et pourquoi s’est construite dans la société européenne cette représentation de la jeunesse comme vecteur de violence associé à la vie urbaine.
De nos jours, dans les villes, la violence des jeunes alarme, inquiète. « Ils sont de plus en plus violents, de plus en plus jeunes », entend-on régulièrement de l'opinion publique. Pourtant, ces commentaires ne reposent sur aucune base scientifique fiable : ils relèvent d’un discours construit depuis près de deux cents ans sur des faits peu représentatifs et des impressions non critiquées.
Jusqu’ici, ville et violence, jeunesse et violence, voire jeunesse et ville étaient analysées de manière séparée ; en revanche, la problématique de la violence des jeunes dans l’espace public urbain n’avait pas donné lieu à des recherches croisées.
Par la confrontation systématique des sources (répressives, discursives) et selon une pluralité d’approches méthodologiques (travail sur archives, enquête orale), les auteurs de ce livre, historiens, criminologues ou sociologues, tentent de cerner l’écart existant entre perception et réalité du phénomène aux différentes périodes de l’histoire.
Sur la base de recherches récentes, ils proposent de mieux comprendre quand, comment et pourquoi s’est construite dans la société européenne cette représentation de la jeunesse comme vecteur de violence associé à la vie urbaine.
Introduction. Violences juvéniles urbaines : entre masculinités, mobilités et médiatisations . . . .. 9
Xavier De Weirt
Xavier Rousseaux
PREMIERE PARTIE. POURQUOI LES JEUNES FONT-ILS PEUR ?
SOCIO-HISTOIRE D'UNE ANXIETE . . . . . . . . . . . 27
La délinquance juvénile, des « Blousons noirs » à nos jours. Le
détour historique comme préalable au questionnement
sociologique contemporain . . . . . . . 29
Laurent Mucchielli
De la jeunesse belliqueuse à la délinquance juvénile. Jeunes,
violence et urbanité dans les sociétés médiévales et modernes
(1300-1850) . . . . . .. . . . . . . 53
Aude Musin
Xavier Rousseaux
Jeunes, ville et violence. Grande-Bretagne XIXe-XXe siècles . . . . 75
Philippe Chassaigne
DEUXIEME PARTIE. LA VILLE, FOYER DE VIOLENCE JUVENILE ?
ÉTUDES DE TERRAIN . . . . .95
Violence juvénile à Paris au temps des Apaches. Fin XIXe
siècle – début du XXe siècle . . . . .97
Jean-Claude Farcy
Déviances et délinquance d’une jeunesse populaire dans un
quartier ouvrier en transformation durant le XXe siècle. De
l’Entre-deux-guerres à l’ère postindustrielle . . . . . . . . . 123
Éric Marlière
Terreurs de quartiers. Jeunesse et violences à Marseille (1850-
1914) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Céline Regnard
Un faux problème ? La violence des jeunes à Anvers dans la
première moitié du XXe siècle . . . . . 161
Antoon Vrints
La rébellion à Bruxelles après la Seconde Guerre mondiale
(1945-1975). Un contre-exemple à la construction sociale
dominante du phénomène comme action collective et juvénile . . . . . 181
Melpomeni Skordou
Des jeunes adultes jugés devant le tribunal correctionnel de
Bruxelles. La perception des comportements violents entre
rouages judiciaires et approche de la réalité (1946-1975) . . . . . . . . . . . 209
Xavier De Weirt
Postface. Le savoir et la distance . . . . . 241
Dominique Kalifa
Les auteurs . . . . . . . . .. . . 247
Table des figures . . . . . 249
Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253