Dans un dialogue constant avec la phénoménologie intentionnelle de Husserl, Michel Henry a tenté de mettre au point une nouvelle ontologie phénoménologique, pour cerner spécifiquement ce qu'il nommait « l’essence de la manifestation ». Il ouvrait ainsi la voie d’une méthode philosophique originale, celle d’une phénoménologie « radicale »... Lire la suite
Dans un dialogue constant avec la phénoménologie intentionnelle de Husserl, Michel Henry a tenté de mettre au point une nouvelle ontologie phénoménologique, pour cerner spécifiquement ce qu'il nommait « l’essence de la manifestation ». Il ouvrait ainsi la voie d’une méthode philosophique originale, celle d’une phénoménologie « radicale », dont il ne cessa de l’appliquer à des objets divers, dans le cadre précis des pensées de l’immanence. Ce livre interroge ce moment de l’élaboration phénoménologique de la philosophie de Michel Henry et montre notamment comment la notion de « sens » joue un rôle essentiel.
Préface 5
Remerciements 9
Introduction 11
1re Section
La perception en tant qu'acte objectivant fondamental chez Husserl 35
Chapitre 1.1 - La conscience et le monde 37
Chapitre 1.2 - La dimension pré-donnée de la perception et la constitution originaire 71
2e Section
Le corps subjectif et la manifestation originaire chez Henry 119
Chapitre 2.1 - Le corps subjectif chez Henry 121
Chapitre 2.2 - L’auto-affectation et la manifestation originaire chez Henry 171
3e Section
L’autorévélation de la vie chez Henry 239
Chapitre 3.1 -L’affectivité et l’invisible 241
Chapitre 3.2 - La praxis de la vie et le vivre 271
4e Section
La compréhensibilité de la vie et la pensée confucéenne 291
Chapitre 4.1 - La liberté du vivre : la passivité et l’activité du sujet, auto-éducation du moi 293
Chapitre 4.2 - Une comparaison entre la pensée confucéenne (Meng Tzeu et Wang Yangming) et l’autorévélation du sentiment chez Henry 303
Chapitre 4.3 - Une éthique du sentiment 315
Conclusion 319
Bibliographie 329