La gnomonique, l'art de tracer les cadrans solaires, occupe une place de choix dans les dix livres constituant le De Architectura de Vitruve. Cette discipline a inspiré les architectes qui ont conçu des bâtiments en harmonie avec les levers et couchers du Soleil. La recherche met en évidence les pratiques de ces horloges et calendriers monumentaux. Lire la suite
La gnomonique, l'art de tracer les cadrans solaires, occupe une place de choix dans les dix livres constituant le De Architectura de Vitruve. Au même titre que la distribution, l’emploi des ordres, la proportion et la métrologie, un livre lui est consacré dans le plus ancien traité d’architecture, le livre IX. Dépassant le cadre strict de l’horloge solaire, cette discipline a inspiré les architectes qui ont conçu des bâtiments en harmonie avec les levers et couchers du Soleil, et sa position à midi, aux solstices et aux équinoxes. La recherche met en évidence les pratiques de ces horloges et calendriers monumentaux, entre l’apparition du livre imprimé d’architecture au quinzième siècle et la fin du dix-huitième siècle, mais elle fait également référence aux expérimentations en Égypte et dans la Rome antique. Elle souhaite attirer l’attention des architectes restaurateurs sur la résonnance de la course du Soleil dans les tracés en plan et en coupe des édifices.
1. Introduction 6
2. Définitions 18
3. Applications
4. Les sources écrites de la gnomonique 184
5. Les outils de vérification 246
6. Nouvelles intuitions 280
7. Conclusion 287
8. Bibliographie récapitulative 289
9. Annexe : la maquette 303