La thèse veut répondre à une problématique d'actualité: promouvoir une gestion efficiente de nos ressources par l’économie et la préservation de ces dernières ainsi que par la réduction de la production de déchets et leur valorisation. Lire la suite
La thèse veut répondre à une problématique d'actualité: promouvoir une gestion efficiente de nos ressources par l’économie et la préservation de ces dernières ainsi que par la réduction de la production de déchets et leur valorisation. Parallèlement, la rénovation du parc immobilier, ancien et énergivore, apparait comme essentielle au regard du contexte énergétique actuel. Outre le gain énergétique réalisé durant l’occupation du bâtiment, la rénovation induit également une consommation de matières premières et une génération de déchets importantes dont les impacts sont peu, voire pas considérés dans l’élaboration des projets. Il est donc nécessaire d’ajouter à la problématique énergétique, la question de la matière comprenant les matériaux et déchets comme matières valorisables. Dans ce contexte, l’hypothèse formulée par la présente thèse est de considérer le bâtiment comme un gisement de matériaux susceptibles de représenter de potentielles ressources matérielles.
Dans ce contexte, la recherche propose d’étudier la rénovation énergétique actuelle définie comme «exemplaire » en région bruxelloise : d’une part, en termes de tendances d’intervention, d’autre part en analysant l’impact de l’opération sur les stocks et flux matériels engendrés, appelés également bilans matières. Ensuite, pour déterminer le caractère valorisable des stocks identifiés, elle développe une méthode d’évaluation du potentiel de valorisation des éléments construits (appelée valorisabilité), qu’elle compare au bilan environnemental de ces derniers. Enfin, une réflexion est réalisée dans une optique générale de bouclage des flux sur les opportunités d’amélioration et les freins à la valorisation.