« Sublime ! » Qui n'a jamais entendu cette exclamation ? Mais que dit-on et de quoi parle-t-on en mobilisant ce mot, pour qualifier des oeuvres ou décrire des expériences ? C’est la question que pose cet essai bref et fulgurant qui nous plonge dans la longue histoire d’une notion complexe et surchargée de sens. Lire la suite
« Sublime ! » Qui n'a jamais entendu cette exclamation ? Mais que dit-on et de quoi parle-t-on en mobilisant ce mot, pour qualifier des oeuvres ou décrire des expériences ? C’est la question que pose cet essai bref et fulgurant qui nous plonge dans la longue histoire d’une notion complexe et surchargée de sens. En s’appuyant sur des textes canoniques comme le traité antique du Pseudo-Longin, les écrits de Kant ou encore ceux d’Étienne Souriau, Martin Mees se demande s’il y a une définition univoque du concept et si des productions pourraient objectivement relever du « sublime ». Un essai vif pour interroger ce que pourrait être « la forme du sublime », dans tous les sens de l’expression.
1. Introduction : diagnostic d'un problème esthétique p. 7
1.1. Actualité du sublime p. 7
1.2. Sens communs du sublime p. 14
1.3. Les problèmes du concept p. 19
1.4. Questions de méthode p. 25
1.5. L’unité du sublime ? p. 30
2. L’ambiguïté de la forme p. 37
2.1. Forme et matière, forme et fond p. 38
2.2. Contradictions de la forme p. 43
2.3. Forme et limite p. 47
3. Pseudo-Longin : sublime et puissances poétiques p. 59
3.1. La création des chefs-d’oeuvre p. 60
3.2. L’organicité des formes p. 72
3.3. La puissance de l’art p. 81
3.4. Poiesis et dunamis p. 86
3.5. Conclusion : le sublime à l’oeuvre p. 94
4. Kant : le sublime et l’informe p. 99
4.1. L’informe comme imprésentable p. 103
214 La forme du sublime
4.2. « À la manière des poètes » p. 114
4.3. Dé-limitations p. 122
4.4. L’effet du sublime p. 127
4.5. La pensée du sublime p. 134
4.6. Les idées esthétiques p. 144
4.7. Le style du concept p. 155
4.8. Conclusion : l’esthétique comme question p. 166
5. Souriau : un sublime à faire p. 171
5.1. Un message sans contenu p. 172
5.2. L’expérience requérante de l’art p. 181
6. Conclusion : le sublime à l’oeuvre p. 189
6.1. Ce qui fait l’oeuvre p. 190
6.2. Ce que fait l’oeuvre p. 202
6.3. La forme du sublime p. 207