Ce travail explore les conflits qui résultent naturellement de la mise aux prises des deux logiques : celle de l'exploitation pour une survie dans l'immédiat versus celle de la conservation pour une survie des générations...
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En questionnant des faits concrets vécus localement, des violences autour des aires protégées en région de Butembo, le propos se décline vite en une problématique planétaire perpétuellement renouvelée : la phobie de l'épuisement des ressources naturelles. Aujourd'hui, en tout cas plus qu'hier, la question revient et s’impose dans les débats : tout le monde aspire à des conditions de vie meilleures, mais sur quelle planète ?
Plus que la rareté des ressources, sa perception, la représentation qu’on se fait des pénuries préside les comportements adoptés. Au centre, l’instinct même de chercher à assurer la perpétuation de son espèce, la question se pose globalement : « La conservation de la nature serait-elle la nouveauté dans la lutte pour la survivance ? »
L’humanité recherchant son sentier de viabilité, on retrouve sur sa trajectoire de vie des irréversibilités ; elles résultent des bifurcations rencontrées et non des faits de déterminisme. Sur ce cheminement, la conservation de la nature est passée par plusieurs étapes. Il y a eu d’abord des politiques intégrées d’exploitation-conservation du 17e et 18e siècle, puis les politiques d’interventions exclusives et d’imposition des aires protégées qui ont prévalu au 19e et 20e siècle et les actuelles tentatives de conciliation développement-conservation.
Dans une démarche de compréhension des faits locaux, des articulations difficiles entre les systèmes de conservation et les systèmes sociaux en face, ce travail explore ces conflits qui résultent naturellement de la mise aux prises des deux logiques : celle de l’exploitation pour une survie dans l’immédiat versus celle de la conservation pour une survie des générations futures. C’est là toute la problématique que pose la notion de développement durable aux politiques actuelles.
En questionnant des faits concrets vécus localement, des violences autour des aires protégées en région de Butembo, le propos se décline vite en une problématique planétaire perpétuellement renouvelée : la phobie de l'épuisement des ressources naturelles. Aujourd'hui, en tout cas plus qu'hier, la question revient et s’impose dans les débats : tout le monde aspire à des conditions de vie meilleures, mais sur quelle planète ?
Plus que la rareté des ressources, sa perception, la représentation qu’on se fait des pénuries préside les comportements adoptés. Au centre, l’instinct même de chercher à assurer la perpétuation de son espèce, la question se pose globalement : « La conservation de la nature serait-elle la nouveauté dans la lutte pour la survivance ? »
L’humanité recherchant son sentier de viabilité, on retrouve sur sa trajectoire de vie des irréversibilités ; elles résultent des bifurcations rencontrées et non des faits de déterminisme. Sur ce cheminement, la conservation de la nature est passée par plusieurs étapes. Il y a eu d’abord des politiques intégrées d’exploitation-conservation du 17e et 18e siècle, puis les politiques d’interventions exclusives et d’imposition des aires protégées qui ont prévalu au 19e et 20e siècle et les actuelles tentatives de conciliation développement-conservation.
Dans une démarche de compréhension des faits locaux, des articulations difficiles entre les systèmes de conservation et les systèmes sociaux en face, ce travail explore ces conflits qui résultent naturellement de la mise aux prises des deux logiques : celle de l’exploitation pour une survie dans l’immédiat versus celle de la conservation pour une survie des générations futures. C’est là toute la problématique que pose la notion de développement durable aux politiques actuelles.