En analysant les relations entre la Belgique et la République populaire de Chine entre 1954 et 1957, on se livre en fait à une évaluation du communisme, de son avenir et de sa cohabitation à long terme avec le capitalisme.
Cette courte période abonde en effet en événements politiques qui contribuent à faire de la Chine une grande puissance émergente, sinon encore sur le plan économique, du moins sur le plan politique. La jeune république assortit cette évolution d'une politique de propagande habile à l’égard des pays occidentaux, dont la Belgique. Tous ne sont pas pour autant atteints de ce qu’on a appelé la "sinophilie aiguë ". Cet ouvrage analyse les relations commerciales, diplomatiques et culturelles entre la Belgique et la Chine, en faisant un détour par l’essor du christianisme à la chinoise, malgré les brimades du pouvoir.