L'analyse et la prédiction de séries temporelles sont des défis scientifiques importants, qui trouvent leurs applications dans des domaines aussi variés que la finance, la production électrique, l’hydrologie, la climatologie, etc.
Comme ils englobent les modèles linéaires, les modèles non linéaires offrent potentiellement des performances supérieures mais ils posent cependant également des problèmes complexes tels que des minima locaux pour la fonction à optimiser, des temps de calcul très longs, une sélection de structure de modèle rendue plus difficile et une détermination de régresseur plus ardue. On définit tout d’abord la meilleure structure de modèle comme celle qui minimise une erreur de généralisation. Les différentes méthodes permettant d’estimer cette erreur sont présentées : Cross-Validation, Leave-One-Out, Bootstrap, etc. Une comparaison expérimentale de ces méthodes sur une série benchmark classique montre la supériorité des méthodes de Bootstrap. Une accélération de ces méthodes ainsi qu’une solution au problème des minima locaux sont apportées. Les différentes méthodes de détermination du meilleur régresseur, c’est-à-dire le vecteur d’entrées utilisé pour la prédiction, sont étudiées. Afin de donner une borne inférieure et une borne supérieure à la taille de ce régresseur, plusieurs interprétations du théorème de Takens sont formulées. Une méthodologie pratique permettant la construction d’un régresseur par projection non linéaire est proposée et illustrée sur des exemples de prédiction de séries financières.
Des modèles non linéaires simples basés sur la quantification vectorielle sont développés. Ils proposent une alternative dont les performances et la complexité se situent entre celles des modèles linéaires et des modèles non linéaires classiques : les performances sont meilleures que celles obtenues avec des modèles linéaires mais les temps de calcul demandés sont moins importants que pour les autres modèles non linéaires.
Finalement, une méthode d’analyse de données basée sur les cartes auto-organisées et l’algorithme de Ward est présentée. Cette méthode d’analyse débouche sur une méthode de prédiction à long terme dont les résultats sont évalués sur la prédiction, sur une durée de 24h, de la consommation électrique
Avant- propos___________________________________________ 1
I. LES CONTRATS DE SECURITE, ANALYSE DES LOGIQUES
A L'OEUVRE __________________________________________ 5
1. Un dispositif de prévention intégrale et intégrée __________ 5
2. Le paradigme de la vitre brisée ________________________ 7
2.1. L'article de Wilson et Kelling « Broken Window » ___________ 7
2.2. La « vitre brisée » en France et en Belgique ________________ 9
3. La « note cadre de sécurité intégrale » _________________ 10
3.1. Les éléments essentiels de la note cadre___________________ 11
3.2. Analyse de la note cadre_______________________________ 14
4. La prévention intégrale et intégrée, synthèse ____________ 15
II. LE TRAVAIL SOCIAL _______________________________ 19
1. Tentative de définition ______________________________ 19
2. Le travail social comme processus de (re)production _____ 22
2.1. L'idéologie, l'inconscient et le travail social _______________ 22
2.2. La matière première __________________________________ 25
2.3. Les moyens de travail_________________________________ 27
2.4. Des forces de travail qualifiées _________________________ 27
2.5. Aboutir à un produit __________________________________ 28
2.6. Synthèse ___________________________________________ 30
3. Les tensions identitaires dans le travail social ___________ 31
3.1. Agent de contrôle social – intermédiaire des droits et devoirs__ 32
3.2. Quatre idéals-types des rôles sociaux des travailleurs sociaux _ 33
4. Le travail social, synthèse ____________________________ 35
III. ANALYSE DU DISPOSITIF DE CONTRAT DE SECURITE
D'UNE COMMUNE BRUXELLOISE______________________ 41
1. Descriptif du CS d'une commune bruxelloise____________ 41
1.1. Les objectifs du CS __________________________________ 42
1.2. Descriptif des projets _________________________________ 44
1.3. Organisation institutionnelle ___________________________ 48
2. Dispositif de recherche ______________________________ 51
2.1. Hypothèses principales et questions corollaires_____________ 51
2.2. Processus analytique _________________________________ 52
3. Analyse des projets de CS dans le Contrat
de sécurité étudié _________________________________________ 56
3.1. Analyse du processus de production des différents projets de
travail social________________________________________ 56
3.2. Analyse des « interfaces » _____________________________ 63
3.3. Synthèse des résultats ________________________________ 70
CONCLUSIONS _______________________________________ 75
BIBLIOGRAPHIE _____________________________________ 81
PRINCIPAUX SIGLES ET ACRONYMES__________________ 85
EXPRESSIONS UTILISEES _____________________________ 85