Dans le contexte des fortes fluctuations des niveaux de mortalité à la fin duXXe siècle, cette recherche a pour objet les déterminants de la santé subjectivedans les trois pays baltes. Il s’agit ici à la fois d’examiner les taux deprévalence de... Lire la suite
Dans le contexte des fortes fluctuations des niveaux de mortalité à la fin du XXe siècle, cette recherche a pour objet les déterminants de la santé subjective dans les trois pays baltes. Il s’agit ici à la fois d’examiner les taux de prévalence de la santé subjective et de ses déterminants, et de mesurer les influences de ceux-ci sur la santé subjective car ces deux éléments combinés expliquent les niveaux de santé subjective. Les variations de ces déterminants dans le temps et dans l’espace sont étudiées, de même que les différences selon le sexe, l’âge, l’origine ethnique, le groupe économique et le comportement à l’égard de l’alcool.
Les analyses sont réalisées à partir de bases de données peu exploitées jusqu’alors : les enquêtes Norbalt Living Condition Project conduites simultanément dans les trois pays en 1994 et 1999, ainsi que l’Estonian Health Interview Survey menée en 1996. Dans une approche structurelle, un modèle explicatif de la santé subjective reposant sur des équations multiples est développé. L’état de santé physique des individus est pris en compte, de même que leur santé psychologique et leur consommation d’alcool. Le modèle intègre également le locus de contrôle, le niveau d’instruction, le soutien social et l’accès au système de soins.
Entre 1994 et 1999, la santé subjective et psychologique s’améliore pour tous, à l’exception notable de la population masculine de Lettonie. Le modèle fait preuve d’une grande stabilité : quelle que soit la population considérée, les relations entre santé physique, santé psychologique et santé subjective sont toujours très fortes. L’état de santé physique et psychologique influence considérablement l’évaluation que font les individus de leur état de santé. Par ailleurs, la santé physique pèse également sur la santé psychologique. Un autre paramètre dont la valeur est particulièrement élevée est celui reliant le niveau d’instruction et le locus de contrôle : plus les individus sont instruits, plus leur locus est de type interne. Quant à la consommation d’alcool, son rôle sur la santé subjective est a priori surprenant : plus le niveau de consommation est élevé, meilleure est la santé subjective !
Dans le contexte des fortes fluctuations des niveaux de mortalité à la fin du XXe siècle, cette recherche a pour objet les déterminants de la santé subjective dans les trois pays baltes. Il s’agit ici à la fois d’examiner les taux de prévalence de la santé subjective et de ses déterminants, et de mesurer les influences de ceux-ci sur la santé subjective car ces deux éléments combinés expliquent les niveaux de santé subjective. Les variations de ces déterminants dans le temps et dans l’espace sont étudiées, de même que les différences selon le sexe, l’âge, l’origine ethnique, le groupe économique et le comportement à l’égard de l’alcool.
Les analyses sont réalisées à partir de bases de données peu exploitées jusqu’alors : les enquêtes Norbalt Living Condition Project conduites simultanément dans les trois pays en 1994 et 1999, ainsi que l’Estonian Health Interview Survey menée en 1996. Dans une approche structurelle, un modèle explicatif de la santé subjective reposant sur des équations multiples est développé. L’état de santé physique des individus est pris en compte, de même que leur santé psychologique et leur consommation d’alcool. Le modèle intègre également le locus de contrôle, le niveau d’instruction, le soutien social et l’accès au système de soins.
Entre 1994 et 1999, la santé subjective et psychologique s’améliore pour tous, à l’exception notable de la population masculine de Lettonie. Le modèle fait preuve d’une grande stabilité : quelle que soit la population considérée, les relations entre santé physique, santé psychologique et santé subjective sont toujours très fortes. L’état de santé physique et psychologique influence considérablement l’évaluation que font les individus de leur état de santé. Par ailleurs, la santé physique pèse également sur la santé psychologique. Un autre paramètre dont la valeur est particulièrement élevée est celui reliant le niveau d’instruction et le locus de contrôle : plus les individus sont instruits, plus leur locus est de type interne. Quant à la consommation d’alcool, son rôle sur la santé subjective est a priori surprenant : plus le niveau de consommation est élevé, meilleure est la santé subjective !