Privée d'un État qui fonctionne depuis 1991, la Somalie est citée par l’ensemble de la communauté académique comme l’État « failli » par excellence. Cette thèse vise à contribuer, avec l'étude du cas de la Somalie, au débat scientifique actuel relatif à l’impact des organisations terroristes (Al-Qaïda, Daech, Al-Shabaab, etc.) sur les États faillis Lire la suite
Cette thèse vise à contribuer, avec l'étude du cas de la Somalie, au débat scientifique actuel relatif à l'impact des organisations terroristes (Al-Qaïda, Daech, Al-Shabaab, etc.) sur les États faillis. L’expression « État failli » a connu une très large diffusion dans les milieux politiques et académiques depuis une vingtaine d’années. Ensuite, la littérature sur les États faillis est devenue florissante et a produit une ambiguïté sur la définition même de ce concept.
Les nouvelles menaces qui pèsent sur la sécurité internationale proviennent notamment des États dits « faillis » minés par des guerres civiles et motivées par le désir de sécession, la défense d’une identité menacée, l’ambition de contrôler les richesses du pays. La dynamique de la faillite de l’État est au cœur de la guerre contre le terrorisme. Privée d’un État qui fonctionne depuis 1991, la Somalie est citée par l’ensemble de la communauté académique comme l’État « failli » par excellence, présentant certains dangers pour les États de la région. Les contours du champ de recherche sur les relations entre le terrorisme et les menaces sur la sécurité internationale commencent à se dessiner après les attentats du 11 septembre 2001. Ces préoccupations liées aux répercussions du terrorisme sur la sécurité ont généré un regain d’intérêt pour la Corne de l’Afrique et surtout la Somalie, qui est devenue une base arrière pour les groupes terroristes.
Introduction. La Vie à l'exclusion de la mort ? 5
Première partie. La subjectivité henryenne et la question de l’eschatologie 13
1. Notre subjectivité originaire ne tombe point sous l’emprise de la mort 17
2. La sotériologie henryenne est-elle une « eschatologie » ? 22
3. Phénoménologie henryenne et eschatologie chrétienne : les limites d’une « convergence » 36
Deuxième partie. Retour critique sur l’interprétation henryenne du dualisme traditionnel 41
1. La chair phénoménologique comme unité originaire et indissoluble de l’âme et du corps 43
2. Incarnation et structuration organico-chosique 57
3. Repenser la mort et la résurrection par-delà la réduction du dualisme traditionnel à la duplicité de l’apparaître 71
Troisième partie. '‘Bienheureux les désespérés’’. Une justification phénoménologique de l’apocatastase ? 101
1. Nature et statut phénoménologiques de la « béatitude » dans L’essence de la manifestation 106
2. La tension, au § 70, entre la possibilité d’une « mort éternelle » et l’hypothèse d’une apocatastase 108
3. L’exigence d’une prise en compte du point de vue existentiel 113
Quatrième partie. « Les corps seront jugés ». Penser l’autodétermination eschatologique de notre subjectivité 117
1. L’habitus comme mémoire existentielle de notre corps 120
2. L’instant de notre mort : séparation de l’âme, répétition hallucinatoire, jugement dernier 122
3. La « contradiction atroce et monstrueuse » et sa résolution eschatologique 134
Conclusion. Après Marx, Platon ? 153