Cet ouvrage repense l'articulation de la norme et du phénomène au sein d'un « paradigme situationnel » édifié à la croisée de quatre perspectives distinctes : grammaticale, éthologico-hiératique, eidétique et narrative. Lire la suite
On reproche souvent aux sociologies d'inspiration phénoménologique de ne pas admettre, dans leur approche de la socialité, de tiers normatif extérieur à l'activité intentionnelle des sujets sociaux. Si la critique s'avère justifée, elle ne doit cependant pas nous conduire à adopter sur ce tiers une position « objective » — ce qui le soustrairait à sa condition phénoménale —, mais à repenser l’articulation de la norme et du phénomène au sein d’un « paradigme situationnel » édifié à la croisée de quatre perspectives distinctes : une perspective grammaticale, une perspective éthologico-hiératique, une perspective eidétique et une perspective narrative. À cet égard, c’est avec Husserl, Reinach, Fink, Heidegger, Wittgenstein, Durkheim et Goffman, mais aussi Garfinkel et Ricoeur que ce livre entre en dialogue, dans le but d’élaborer un concept de « phénomène social » qui, préservant la dimension « vécue » conférée par la phénoménologie au phénomène, n’en accorde pas moins au social le sens de ce qui, partagé et en droit partageable, s’avère irréductible à quelque vécu que ce soit — un « phénomène-social » par conséquent, social en tant que phénomène et phénomène en tant que social.
On reproche souvent aux sociologies d'inspiration phénoménologique de ne pas admettre, dans leur approche de la socialité, de tiers normatif extérieur à l'activité intentionnelle des sujets sociaux. Si la critique s’avère justifée, elle ne doit cependant pas nous conduire à adopter sur ce tiers une position « objective » — ce qui le soustrairait à sa condition phénoménale —, mais à repenser l’articulation de la norme et du phénomène au sein d’un « paradigme situationnel » édifié à la croisée de quatre perspectives distinctes : une perspective grammaticale, une perspective éthologico-hiératique, une perspective eidétique et une perspective narrative. À cet égard, c’est avec Husserl, Reinach, Fink, Heidegger, Wittgenstein, Durkheim et Goffman, mais aussi Garfinkel et Ricoeur que ce livre entre en dialogue, dans le but d’élaborer un concept de « phénomène social » qui, préservant la dimension « vécue » conférée par la phénoménologie au phénomène, n’en accorde pas moins au social le sens de ce qui, partagé et en droit partageable, s’avère irréductible à quelque vécu que ce soit — un « phénomène-social » par conséquent, social en tant que phénomène et phénomène en tant que social.
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