Cette thèse a été menée sur un temps long (2010-2022), elle se situe entre le monde des musées et les sciences de l'information et la communication. Son fil rouge a consisté à se poser la question suivante : les réseaux sociaux en ligne, particulièrement Facebook et Twitter, renouvellent-ils les relations entre musées et publics ? Lire la suite
Cette thèse a été menée sur un temps long (2010-2022), elle se situe entre le monde des musées et les sciences de l'information et la communication. Son fil rouge a consisté à se poser la question suivante : les réseaux sociaux en ligne, particulièrement Facebook et Twitter, renouvellent-ils les relations entre musées et publics ?
Pour répondre à cette question, cette recherche s'est penchée sur les usages de Facebook et Twitter par les publics et par quatre musées situés en Belgique (Musée royal de Mariemont et Museum aan de Stroom) et au Grand-Duché de Luxembourg (Musée national d’histoire et d’art et Mudam).
Une analyse de contenu des données extraites des comptes Facebook et Twitter des quatre musées – correspondant à une année d’usages – a été effectuée, en expérimentant leur classement selon le modèle AIP (Accès-Interaction-Participation) tel que développé par Nico Carpentier (2011), à partir des travaux de Carole Pateman (1970). Pour compléter et mieux comprendre les résultats de cette analyse de contenu et leur contexte, un questionnaire a été distribué dans les quatre musées du corpus et en ligne, suivi par des entretiens, avec des usagers et des professionnels qui travaillaient dans les quatre musées.
Cette recherche se conclut au moment où l’International Council of Museums (ICOM) s’est choisi une nouvelle définition du musée (août 2022). Celle-ci fait appel à des concepts et des réalités qui ont été mis à l’épreuve au cours de cette thèse (publics, accès, éthique, participation ou communautés) et rappelle que le dialogue entre musées et sciences de l’information et de la communication enrichit le travail de terrain et de recherche des uns et des autres.