Les pratiques peuvent-elles constituer une source de renouvellementdes politiques publiques ? À partir du cas de l'électricité au Congo, cette étude démontre la capacité desdites pratiques à résoudre le problème crucial d'équité voire... Lire la suite
Cet ouvrage couronne une réflexion doctorale en sciences politiques et sociales. Celle-ci se situe en gestion publique, plus particulièrement en lien avec les politiques publiques. Elle aborde la problématique de la fourniture des biens publics dans trois cadres spatiaux : national, supranational et infranational.
À partir de la fourniture de l'électricité dans la région de Bukavu, l’ouvrage relate l’observation de la gestion directe de l’État qui se désengage des grands secteurs, s’évidant au profit des acteurs de la Société civile. D’où l’émergence des pratiques de gestion additive dans la gestion publique qui amène la question : « les pratiques peuvent-elles constituer une source de renouvellement des politiques publiques ? » L’étude menée offre des perspectives qui démontrent la capacité desdites pratiques à résoudre le problème crucial d’équité voire d’efficacité. Ici, la nécessaire régulation économique débouche sur la régulation de type politique, qui est le point culminant, pour que « nécessaire » soit « suffisant ».
D’une part, la gestion additive dans le partenariat public-privé associatif comme manière de faire la politique publique, qui est mise en avant à travers les pratiques, demande le retrait de la loi n° 08/07 du 7 juillet 2008 qui consacre la gestion additive dans le partenariat public-privé capitaliste. D’autre part, elle pose la question du réexamen de l’appareil politico-administratif, la régulation croisée en vigueur depuis le début de l’année 2007. Les jalons de ce réexamen, posés dans cette thèse, montrent en termes de reconstruction congolaise et, partant, de fourniture des biens publics, que l’horizontalisation est mieux appropriée que la régulation croisée. De manière liminaire, ils montrent aussi comment sa « bonne » mise en oeuvre requiert la tutelle de la Société civile.
Cet ouvrage couronne une réflexion doctorale en sciences politiques et sociales. Celle-ci se situe en gestion publique, plus particulièrement en lien avec les politiques publiques. Elle aborde la problématique de la fourniture des biens publics dans trois cadres spatiaux : national, supranational et infranational.
À partir de la fourniture de l'électricité dans la région de Bukavu, l’ouvrage relate l’observation de la gestion directe de l’État qui se désengage des grands secteurs, s’évidant au profit des acteurs de la Société civile. D’où l’émergence des pratiques de gestion additive dans la gestion publique qui amène la question : « les pratiques peuvent-elles constituer une source de renouvellement des politiques publiques ? » L’étude menée offre des perspectives qui démontrent la capacité desdites pratiques à résoudre le problème crucial d’équité voire d’efficacité. Ici, la nécessaire régulation économique débouche sur la régulation de type politique, qui est le point culminant, pour que « nécessaire » soit « suffisant ».
D’une part, la gestion additive dans le partenariat public-privé associatif comme manière de faire la politique publique, qui est mise en avant à travers les pratiques, demande le retrait de la loi n° 08/07 du 7 juillet 2008 qui consacre la gestion additive dans le partenariat public-privé capitaliste. D’autre part, elle pose la question du réexamen de l’appareil politico-administratif, la régulation croisée en vigueur depuis le début de l’année 2007. Les jalons de ce réexamen, posés dans cette thèse, montrent en termes de reconstruction congolaise et, partant, de fourniture des biens publics, que l’horizontalisation est mieux appropriée que la régulation croisée. De manière liminaire, ils montrent aussi comment sa « bonne » mise en oeuvre requiert la tutelle de la Société civile.