Cet ouvrage repense l'articulation de la norme et du phénomène au sein d'un « paradigme situationnel » édifié à la croisée de quatre perspectives distinctes : grammaticale, éthologico-hiératique, eidétique et narrative. Lire la suite
On reproche souvent aux sociologies d'inspiration phénoménologique de ne pas admettre, dans leur approche de la socialité, de tiers normatif extérieur à l'activité intentionnelle des sujets sociaux. Si la critique s'avère justifée, elle ne doit cependant pas nous conduire à adopter sur ce tiers une position « objective » — ce qui le soustrairait à sa condition phénoménale —, mais à repenser l’articulation de la norme et du phénomène au sein d’un « paradigme situationnel » édifié à la croisée de quatre perspectives distinctes : une perspective grammaticale, une perspective éthologico-hiératique, une perspective eidétique et une perspective narrative. À cet égard, c’est avec Husserl, Reinach, Fink, Heidegger, Wittgenstein, Durkheim et Goffman, mais aussi Garfinkel et Ricoeur que ce livre entre en dialogue, dans le but d’élaborer un concept de « phénomène social » qui, préservant la dimension « vécue » conférée par la phénoménologie au phénomène, n’en accorde pas moins au social le sens de ce qui, partagé et en droit partageable, s’avère irréductible à quelque vécu que ce soit — un « phénomène-social » par conséquent, social en tant que phénomène et phénomène en tant que social.
Les parties au conflit israéo-arabe nourrissent à l'égard de l’ONU un ressentiment apparemment identique qui se résume à l’adage plaintif : « Deux poids, deux mesures ». Les différents protagonistes estiment n’être pas traités comme ils le mériteraient à la fois par comparaison avec d’autres États, d’autres entités, d’autres conflits, et par rapport aux faveurs prétendument octroyées à la partie adverse. Comment expliquer la similarité de la posture et la réciprocité de l’argument ? Cet ouvrage entend précisément élucider ce paradoxe en établissant des bases de réflexion rigoureuse. Il présente les résultats d’une recherche quantitative sur l’action de l’ONU – Assemblée générale et Conseil de sécurité – dans le cadre du conflit israélo-arabe depuis l’élaboration du plan de partage de la Palestine mandataire jusqu’à nos jours.
Près de 2 000 résolutions et projets de résolutions du Conseil de sécurité et plus de 10 000 résolutions de l’Assemblée générale ont ainsi été passés au crible d’une analyse qui vise d’abord à valider ou infirmer les reproches les plus fréquemment adressés par les parties aux instances de l’ONU : le conflit israélo-arabe est-il surreprésenté ? Les parties y font-elles l’objet d’un traitement différencié voire inéquitable ? Mais l’ouvrage s’efforce également de rendre intelligibles les importantes évolutions constatées au cours du demi-siècle d’existence de l’ONU en replaçant celles-ci dans leur contexte historique : la guerre froide, la décolonisation, l’effondrement de l’empire soviétique.
LE MUSÉE ET SES COLLECTIONS
L'EXPOSITION PERMANENTE
S'ÉTONNER
SE QUESTIONNER
TRANSMETTRE
S’ÉMOUVOIR
XVE – XXE
CONTEMPLER
LE VISAGE
LA BEAUTÉ DE LA SIMPLICITÉ
LE MUSÉE L +
L’ÉTUDE DES COLLECTIONS
L’ASSOCIATION DES AMIS DU MUSÉE L