L'étude centrée sur une approche historico-systémique du Cameroun, aboutit à la compréhension du dualisme financier... Lire la suite
En Afrique subsaharienne en général, et au Cameroun en particulier, le dualisme
financier est très souvent attribué, comme le font MC Kinnon et Shaw depuis 1973, à un État hyper-interventionniste sur une sphère financière ne fonctionnant plus suivant les lois du marché. Ce faisant on commet des erreurs de séniorité et de calibrage du fait du déni d'histoire des approches dominantes.
En effet, analysée en longue période, la répression financière historique n’est que la composante financière de la stratégie répressive globale du système colonial sur des modes de vie qui lui étaient antérieurs. La libéralisation financière n’est que la dimension financière de la modernisation sociale et sociétale dans sa version capitaliste.
La modernisation sociétale est confondue avec le processus de développement et l’approfondissement financier est assimilé au développement financier ; la répression financière est prise uniquement dans sa dimension moderne, et les pratiques réelles de développement sont négligées et ignorées autant que leurs ordres financiers.
Cette thèse inscrite dans une épistémologie critique privilégie le temps long de l’histoire et des processus structurels.
L’étude centrée sur une approche historico-systémique du Cameroun, aboutit à la compréhension du dualisme financier camerounais, du développement financier, de son lien avec la reproduction durable de l’autonomie sociale (développement) et les conceptions monétaires à l’origine de l’esprit des tontines actuelles.
En Afrique subsaharienne en général, et au Cameroun en particulier, le dualisme
financier est très souvent attribué, comme le font MC Kinnon et Shaw depuis 1973, à un État hyper-interventionniste sur une sphère financière ne fonctionnant plus suivant les lois du marché. Ce faisant on commet des erreurs de séniorité et de calibrage du fait du déni d'histoire des approches dominantes.
En effet, analysée en longue période, la répression financière historique n’est que la composante financière de la stratégie répressive globale du système colonial sur des modes de vie qui lui étaient antérieurs. La libéralisation financière n’est que la dimension financière de la modernisation sociale et sociétale dans sa version capitaliste.
La modernisation sociétale est confondue avec le processus de développement et l’approfondissement financier est assimilé au développement financier ; la répression financière est prise uniquement dans sa dimension moderne, et les pratiques réelles de développement sont négligées et ignorées autant que leurs ordres financiers.
Cette thèse inscrite dans une épistémologie critique privilégie le temps long de l’histoire et des processus structurels.
L’étude centrée sur une approche historico-systémique du Cameroun, aboutit à la compréhension du dualisme financier camerounais, du développement financier, de son lien avec la reproduction durable de l’autonomie sociale (développement) et les conceptions monétaires à l’origine de l’esprit des tontines actuelles.