à partir d’une analyse du contexte de la gouvernance, cette thèse démontrecomment « l’implosion du pouvoir public » va entraîner une recompositionsociale et politique ainsi qu’un nouvel élan décisif vers le développementlocal. Partant de... Lire la suite
À partir d’une analyse du contexte de la gouvernance, cette thèse démontre comment « l’implosion du pouvoir public » va entraîner une recomposition sociale et politique ainsi qu’un nouvel élan décisif vers le développement local. Partant de la perspective de la « démocratie du dialogue », elle montre les limites de la démocratie représentative et comment l’associativité constitue un « modèle singulier d’action collective ». La vie associative participe du renouvellement de la gouvernance locale. Cette associativité se pose comme lieu d’expérimentation, d’innovation, de participation citoyenne et de revitalisation des liens sociaux par sa fonction d’insertion sociale et économique des groupes défavorisés dans un monde périurbain particulièrement précaire.
La thèse propose une analyse fine des associations de femmes, des innovations et actions qu’elles mettent en oeuvre pour indiquer les pistes que les politiques locales doivent désormais emprunter pour apporter les ruptures attendues. Elle montre comment « l’alimentation agit comme un marqueur social » et avec quelle habileté les femmes organisées à Guinaw Rail et à Hamo IV, dans la périphérie dakaroise, offrent des services en valorisant les habitudes alimentaires communautaires traditionnelles.
Cette analyse nous installe au coeur de l’économie solidaire qui polarise une partie importante de l’économie locale que les indicateurs fébriles de l’économie nationale peinent à intégrer. Elle nous invite à l’analyse critique de la gouvernance associative en campant les rapports de pouvoir au sein des associations de femmes, mettant l’emphase sur les chevauchements des programmes des associations et certaines extraversions. Enfin, la thèse nous offre un tableau saisissant du diagnostic organisationnel, indispensable pour bâtir les conditions d’une gouvernabilité associative pouvant conduire à la participation au processus décisionnel local.
À partir d’une analyse du contexte de la gouvernance, cette thèse démontre comment « l’implosion du pouvoir public » va entraîner une recomposition sociale et politique ainsi qu’un nouvel élan décisif vers le développement local. Partant de la perspective de la « démocratie du dialogue », elle montre les limites de la démocratie représentative et comment l’associativité constitue un « modèle singulier d’action collective ». La vie associative participe du renouvellement de la gouvernance locale. Cette associativité se pose comme lieu d’expérimentation, d’innovation, de participation citoyenne et de revitalisation des liens sociaux par sa fonction d’insertion sociale et économique des groupes défavorisés dans un monde périurbain particulièrement précaire.
La thèse propose une analyse fine des associations de femmes, des innovations et actions qu’elles mettent en oeuvre pour indiquer les pistes que les politiques locales doivent désormais emprunter pour apporter les ruptures attendues. Elle montre comment « l’alimentation agit comme un marqueur social » et avec quelle habileté les femmes organisées à Guinaw Rail et à Hamo IV, dans la périphérie dakaroise, offrent des services en valorisant les habitudes alimentaires communautaires traditionnelles.
Cette analyse nous installe au coeur de l’économie solidaire qui polarise une partie importante de l’économie locale que les indicateurs fébriles de l’économie nationale peinent à intégrer. Elle nous invite à l’analyse critique de la gouvernance associative en campant les rapports de pouvoir au sein des associations de femmes, mettant l’emphase sur les chevauchements des programmes des associations et certaines extraversions. Enfin, la thèse nous offre un tableau saisissant du diagnostic organisationnel, indispensable pour bâtir les conditions d’une gouvernabilité associative pouvant conduire à la participation au processus décisionnel local.