Dans un contexte de prégnance des problématiques liées à l’exclusion, nousanalysons les processus d’institutionnalisation d’organisations d’économiesociale et solidaire qui ont une dimension clairement économique, à traversune activité continue... Lire la suite
Dans un contexte de prégnance des problématiques liées à l’exclusion, nous analysons les processus d’institutionnalisation d’organisations d’économie sociale et solidaire qui ont une dimension clairement économique, à travers une activité continue de production de biens et services, et qui poursuivent explicitement un objectif de création d’emplois pour des personnes défavorisées.
Nous stabilisons le concept d’encastrement, demeuré fortement polysémique dans la littérature et rarement opérationnalisé, en étudiant l’encastrement politique des organisations d’économie sociale et solidaire, c’est-à-dire l’inscription de ces organisations dans l’espace public et au sein des politiques publiques, selon une relation d’influence réciproque. C’est donc à travers une hypothèse de co-construction du champ que nous examinons les processus d’institutionnalisation de ces organisations. Nous étudions le double mouvement selon lequel, d’une part, ces organisations parviennent à s’inscrire dans le débat public, à se constituer en tant qu’acteur politique et à mener au développement de politiques publiques. D’autre part, l’inscription spécifique de ces organisations dans l’espace public et dans le paysage des politiques publiques peut influencer en retour les pratiques organisationnelles développées, entendues dans un sens pluriel. Nous inscrivons en effet la recherche au sein des travaux de l’économie plurielle, fondés sur une conception substantive de l’économie telle que mise en avant par Polanyi.
Pour tester la valeur heuristique du concept d’encastrement politique proposé dans la thèse, nous l’opérationnalisons dans deux terrains différents, un terrain Nord et un terrain Sud, où varient les formes d’action publique des organisations d’économie sociale et solidaire ainsi que les formes d’action publique de l’Etat. Il s’agit, d’une part, des entreprises sociales d’insertion par le travail en Région wallonne de Belgique et, d’autre part, des coopératives populaires de l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil. Au-delà des conclusions propres à chaque étude de cas, cela nous permet de formuler des conclusions transversales relatives à la manière dont les organisations d’économie sociale et solidaire combinent une dimension économique – de production de biens et services –, une dimension sociale – de service à la collectivité.
Dans un contexte de prégnance des problématiques liées à l’exclusion, nous analysons les processus d’institutionnalisation d’organisations d’économie sociale et solidaire qui ont une dimension clairement économique, à travers une activité continue de production de biens et services, et qui poursuivent explicitement un objectif de création d’emplois pour des personnes défavorisées.
Nous stabilisons le concept d’encastrement, demeuré fortement polysémique dans la littérature et rarement opérationnalisé, en étudiant l’encastrement politique des organisations d’économie sociale et solidaire, c’est-à-dire l’inscription de ces organisations dans l’espace public et au sein des politiques publiques, selon une relation d’influence réciproque. C’est donc à travers une hypothèse de co-construction du champ que nous examinons les processus d’institutionnalisation de ces organisations. Nous étudions le double mouvement selon lequel, d’une part, ces organisations parviennent à s’inscrire dans le débat public, à se constituer en tant qu’acteur politique et à mener au développement de politiques publiques. D’autre part, l’inscription spécifique de ces organisations dans l’espace public et dans le paysage des politiques publiques peut influencer en retour les pratiques organisationnelles développées, entendues dans un sens pluriel. Nous inscrivons en effet la recherche au sein des travaux de l’économie plurielle, fondés sur une conception substantive de l’économie telle que mise en avant par Polanyi.
Pour tester la valeur heuristique du concept d’encastrement politique proposé dans la thèse, nous l’opérationnalisons dans deux terrains différents, un terrain Nord et un terrain Sud, où varient les formes d’action publique des organisations d’économie sociale et solidaire ainsi que les formes d’action publique de l’Etat. Il s’agit, d’une part, des entreprises sociales d’insertion par le travail en Région wallonne de Belgique et, d’autre part, des coopératives populaires de l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil. Au-delà des conclusions propres à chaque étude de cas, cela nous permet de formuler des conclusions transversales relatives à la manière dont les organisations d’économie sociale et solidaire combinent une dimension économique – de production de biens et services –, une dimension sociale – de service à la collectivité.