Par une approche sociale-cognitive de la motivation, ce travail de recherche tente de faire l'état des lieux des croyances motivationnelles des adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI) scolarisés dans le système d’enseignement... Lire la suite
La scolarité des adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI) reste aujourd'hui une question incontournable. Or, cette thématique véhicule avec elle encore toute une série de clichés allant du jeune HPI, qui ne peut que réussir à l’école, à l’élève HPI qui, s’il est scolarisé en classe ordinaire, présentera des difficultés dans son parcours scolaire. Ces représentations sont nourries par des stéréotypes tenaces sur l’intelligence et la réussite scolaire. Une série de questions méritent ainsi d’être clarifiées scientifiquement. Par exemple, ces élèves attribuent-ils moins de valeur aux apprentissages scolaires que les autres ? Se sentent-ils plus compétents pour faire face aux différents apprentissages scolaires, ou au contraire se perçoivent-ils comme moins efficients, faute de n’avoir jamais eu vraiment besoin de travailler ? Et, dans ce contexte, comment se représentent-ils l’effort ? Par une approche sociale-cognitive de la motivation, ce travail de recherche tente de faire l’état des lieux des croyances motivationnelles de ces adolescents scolarisés dans le système d’enseignement ordinaire. Le début de cet ouvrage présente également un modèle théorique synthétique du haut potentiel intellectuel basé sur une large revue de la littérature.
La scolarité des adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI) reste aujourd'hui une question incontournable. Or, cette thématique véhicule avec elle encore toute une série de clichés allant du jeune HPI, qui ne peut que réussir à l’école, à l’élève HPI qui, s’il est scolarisé en classe ordinaire, présentera des difficultés dans son parcours scolaire. Ces représentations sont nourries par des stéréotypes tenaces sur l’intelligence et la réussite scolaire. Une série de questions méritent ainsi d’être clarifiées scientifiquement. Par exemple, ces élèves attribuent-ils moins de valeur aux apprentissages scolaires que les autres ? Se sentent-ils plus compétents pour faire face aux différents apprentissages scolaires, ou au contraire se perçoivent-ils comme moins efficients, faute de n’avoir jamais eu vraiment besoin de travailler ? Et, dans ce contexte, comment se représentent-ils l’effort ? Par une approche sociale-cognitive de la motivation, ce travail de recherche tente de faire l’état des lieux des croyances motivationnelles de ces adolescents scolarisés dans le système d’enseignement ordinaire. Le début de cet ouvrage présente également un modèle théorique synthétique du haut potentiel intellectuel basé sur une large revue de la littérature.