Ce livre aborde un terrain plutôt méconnu en sciences humaines et sociales, celuide l’émigration française. En s’intéressant à cette expatriation au Canada, notammentdans ses grandes villes anglophones comme Toronto, on se rend compteque ce pays... Lire la suite
AVANT-PROPOS ET REMERCIEMENTS ………………………………………….
PRÉFACE, par Guy Jucquois …………………………………………..….
INTRODUCTION ………………………………………………………………..
Les parcours migratoires, une problématique langagière …………………….
Théorie de la migration et portraits de migrants ……………………………...
Du rapport entre parcours migratoires et pratiques langagières ……………...
Pour une démarche anthropo-langagière de la migration …………………….
Présentation de l'ouvrage …………………………………………………….
CHAPITRE 1 : DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES ET PRINCIPES MÉTHODOLOGIQUES
1. La francophonie : démographie et démolinguistique ………………….
1.1. La francophonie au Canada, un survol …………………………………..
1.2. Population et francophonie en Ontario …………………………………..
1.3. La ville de Toronto ………………………………………………………
1.3.1. Données géographiques et démographiques ………………………….
1.3.2. Toronto, mégalopole multi-ethnique …………………………………
1.3.3. La rétention linguistique à Toronto …………………………………..
1.3.4. La langue au travail …………………………………………………..
1.4. La francophonie et les Français à Toronto ………………………………
1.4.1. La francophonie torontoise …………………………………………...
1.4.1.1. Les locuteurs de langue maternelle française: démographie ……….
1.4.1.2. Origines des locuteurs de français langue maternelle ………………
La population née en Ontario …………………………………………………….
Les migrants venus d'autres provinces …………………………………………..
Les immigrants francophones ……………………………………………………..
Francophones d'ici, francophones d’ailleurs …………………………………..
1.4.2. Toronto, la France et les Français ………………………………….....
1.4.2.1. Les Français de Toronto : statuts et visibilité ………………………
1.4.2.2. Données et définitions démographiques ……………………………
1.4.2.3. Portraits sociologique et socioprofessionnel ……………………….
Distribution en sexes et en âges …………………………………………..…
Structure de la famille …………………………………………………….
Niveau d’éducation …………………………………………………………………
Activité professionnelle, chômage et catégories socioprofessionnelles ……..
2. Le terrain et l’enquête : principes méthodologiques …………………...
2.1. Introduction : les trois outils ……………………………………………..
2.2. L’entretien et son protocole ……………………………………………...
2.3. L’analyse des discours : choix méthodologiques ………………………..
2.4. L’observation …………………………………………………………….
2.4.1. Éthique de la démarche ……………………………………………….
2.4.2. Les lieux d’observation ……………………………………………….
2.4.2.1. L’Institut Molière …………………………………………………...
2.4.2.2. L’Établissement Hexagone …………………………………………
2.4.2.3. Le bureau de traduction Cholet ……………………………………..
2.4.3. Protocole et pratique de l’observation directe ………………………..
3. Pour conclure ……………………………………………………………..
CHAPITRE 2 : UNE SOCIOLOGIE LANGAGIÈRE DE LA MIGRATION ………...……
1. Les migrants et leurs langues …………………………………………….
1.1. Une préoccupation de linguistes ? ……………………………………….
1.2. Le migrant comme émigré et immigré: l’apport sociologique …………..
1.3. À la croisée des théories : pour une analyse sociolangagière des parcours
2. La migration : quelques positionnements théoriques …………………..
2.1. La migration et ses protagonistes ………………………………………..
2.2. La migration et ses processus ……………………………………………
2.2.1. La trajectoire ………………………………………………………….
2.2.2. Le parcours …………………………………………………………...
2.2.3. Le substrat et le contact ………………………………………………
2.2.4. Le projet migratoire …………………………………………………..
2.2.5. Trajectoire et expérience migratoires ………………………………...
2.2.6. Clôture et (ir)réversibilité du parcours ……………………………….
3. Des cultures pré-migratoires facilitatrices ……………………………...
3.1. Une culture de la mobilité ………………………………………………..
3.2. Une culture de la diversité ……………………………………………….
3.2.1. La diversité par le métissage ………………………………………….
3.2.2. La diversité par les langues …………………………………………...
4. Le projet migratoire, entre rationalité et construction mythique ……..
4.1. Vers une quête de l’ailleurs et de l’altérité ………………………………
4.1.1. « Essayer autre chose » ……………………………………………….
4.1.2. « Apprendre autre chose », ou fuir ses semblables …………………...
4.2. Les femmes et le projet migratoire ………………………………………
4.3. Le « Rêve du Nouveau Monde », variation du rêve américain ………….
5. Pratiques langagières et gestion du risque migratoire …………………
5.1. La langue comme outil de gestion du risque …………………………….
5.1.1. Le français comme « minimisateur » de risques ……………………..
5.1.2. Le bilinguisme comme capital économique et culturel ………………
5.2. La question de la réversibilité du projet migratoire ……………………...
5.2.1. Les langues dans les migrations à réversibilités renouvelées ………...
5.2.2. L’anglais en France, ou quel rendement pour la migration ? ………...
5.2.3. La réversibilité et la question des enfants …………………………….
6. Pour conclure ……………………………………………………………..
CHAPITRE 3 : PRATIQUES LANGAGIÈRES ET IDENTITAIRES DANS LE PARCOURS
1. Introduction ……………………………………………………………….
2. Des pratiques langagières ………………………………………………...
3. Les pratiques sociales communautaires, ou le poids de l’implication …
3.1. De la communauté au continuum d’ethnicisation ……………………….
3.2. La « communauté française » : les formes de l’implication ……………..
3.2.1. Des événements déclencheurs ………………………………………..
3.2.1.1. Au hasard des rencontres …………………………………………...
3.2.1.2. Scolarisation et transmission ……………………………………….
3.2.2. L’implication communautaire : les dimensions professionnelles …….
3.2.3. Une communauté double : entre besoin et rejet identificatoires ……...
3.2.3.1. Le besoin, moteur de l’implication ? ……………………………….
3.2.3.2. Le rejet d’une certaine France, ou ne pas rester « dans [s]on petit
milieu » ……………………………………………………………………...
4. Les Français et l’anglophonie: quelle implication pour quelle identité?
4.1. La dimension linguistique de l’implication ……………………………...
4.1.1. Des objectifs pré-migratoires aux conduites d’implication …………..
4.1.1.1. Langue et choix de vie, deux dimensions à effets réciproques ……..
4.1.1.2. Le continuum 'rupture-stabilité’ dans la quête de l’altérité ………...
4.1.1.3. Ethnicisation et 'désethnicisation’ dans les rapports sociaux ………
4.1.2. L’accès à l’anglophonie torontoise, un paradoxe identitaire ? ……….
4.2. Langue et marginalisation : le cas des femmes (études de cas) …………...
4.2.1. Étude de cas n° 1 : Mélodie …………………………………………..
4.2.2. Étude de cas n° 2 : Maya ……………………………………………..
4.2.3. Étude de cas n° 3 : Catherine …………………………………………
5. Une dynamique linguistique parallèle: apprentissage de l’anglais et
capitalisation du français en migration ……………………………………
5.1. La capitalisation du bilinguisme …………………………………………
5.1.1. Le bilinguisme, un atout malgré soi ? ………………………………...
5.1.2. Un atout construit dans le discours des anglophones ………………...
5.2. Capitalisation des langues et professionnalisation ………………………
5.2.1. Profession : Français ? ………………………………………………..
5.2.2. Le marché des langues et du français à Toronto ……………………...
5.2.3. Entre légitimation et dévalorisation du marché linguistique …………
6. Langue et identification : la francophonie torontoise et la migration
française ……………………………………………………………………...
6.1. Éparpillement, indifférence et implication ………………………………
6.1.1. « On fréquente pas les mêmes milieux » ……………………………..
6.1.2. « Les francophones sont très indépendants » ………………………...
6.1.3. Aliénation et perte de pouvoir ………………………………………..
6.2. Les formes du militantisme pro-francophone ……………………………
6.2.1. Une découverte tardive et quelques revirements d’allégeance ……….
6.2.2. Trajectoires familiales et devoir de transmission …………………….
6.2.3. « Donner ce qu’on a à donner », ou apporter sa pierre à l’édifice ……
6.2.4. De l’intégration à la prise de pouvoir : étude de trois parcours ………
7. Pour conclure ……………………………………………………………..
7.1. Complexité et mutabilité des parcours …………………………………..
7.2. Profils et pratiques plus ou moins communautaires ……………………..
CONCLUSION GÉNÉRALE ……………………………………………………..
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………...
ANNEXES ……………………………………………………………………...