L' "Approche par Problèmes et par Projets" (APP), connaît un succès grandissant dans l'enseignement supérieur. Ce dispositif a ses défenseurs mais aussi ses détracteurs. Cette étude, fruit d'une recherche de quatre ans, permet de faire progresser le... Lire la suite
L' " Approche par Problèmes et par Projets " (APP), connaît de nos jours un succès grandissant dans l'enseignement supérieur, en particulier dans la formation des médecins et des ingénieurs. Véritable révolution copernicienne par rapport aux curricula universitaires traditionnels, ce dispositif a ses fervents défenseurs mais aussi ses détracteurs. Il ne laisse en tout cas personne indifférent et soulève des questions essentielles : Quels effets produit-elle sur la qualité de l’apprentissage et sur la motivation des étudiants ? Est-il réellement plus efficace que les approches traditionnelles pour développer des compétences cognitives de haut niveau (raisonnement, résolution de problème, analyse, application) et des compétences sociales (travailler en équipe, résoudre collectivement des problèmes) ? Si c’est le cas, cela ne se produit-il pas au détriment des connaissances disciplinaires ? L’APP s’avère-t-elle plus efficace pour développer une plus grande autonomie des étudiants dans l’apprentissage ?
Et du côté des enseignants, quel impact une telle réforme peut-elle avoir ? Les enseignants habitués à travailler dans des dispositifs plus conventionnels modifient-ils réellement leurs pratiques pédagogiques dans le cadre d’une telle réforme ? Comment perçoivent-ils les effets sur les étudiants ? Dans quelle mesure la mise en place de l’APP modifie-t-elle le rapport que les professeurs entretiennent à leur métier d’enseignant ? A quelles conditions institutionnelles une telle réforme peut-elle réussir ?
Voilà quelques-unes des questions traitées dans cet ouvrage. Celui-ci se penche sur une expérience, unique à ce jour en Belgique, de mise en œuvre de l’APP dans une formation universitaire d’ingénieurs, à l’Université catholique de Louvain. Il rapporte et discute les résultats d’une longue et vaste recherche, menée entre 2001 et 2004, visant à examiner l’impact de cette réforme à la fois sur les étudiants et les enseignants au cours de cette période.
Cette étude, et les résultats positifs qu’elle met en évidence, sont du plus grand intérêt pour les enseignants, les conseillers pédagogiques, les responsables institutionnels de programme d’enseignement supérieur et les chercheurs en éducation. Elles permettent en effet de faire progresser, sur une base empirique et théorique solide, le débat sur l’APP, ses conditions de mise en œuvre et ses effets, tant pédagogiques qu’institutionnels.
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration de quatre années au sein du " Groupe impact ". Ce groupe, chargé d’évaluer la réforme, était coordonné par Cécile Vander Borght et composé d’enseignants de la Faculté des sciences appliquées (FSA), de représentants des étudiants, de conseillers de l’Institut de pédagogie universitaire et des multimédias (IPM) et de chercheurs de la Chaire UNESCO de pédagogie universitaire (CPU)
Ont collaboré à sa rédaction : Etienne Bourgeois, Pierre Dupont, Mariane Frenay, Benoît Galand, Auguste Laloux, Elie Milgrom, Benoît Raucent, Charles Trullemans et Pascale Wouters.
L' " Approche par Problèmes et par Projets " (APP), connaît de nos jours un succès grandissant dans l'enseignement supérieur, en particulier dans la formation des médecins et des ingénieurs. Véritable révolution copernicienne par rapport aux curricula universitaires traditionnels, ce dispositif a ses fervents défenseurs mais aussi ses détracteurs. Il ne laisse en tout cas personne indifférent et soulève des questions essentielles : Quels effets produit-elle sur la qualité de l’apprentissage et sur la motivation des étudiants ? Est-il réellement plus efficace que les approches traditionnelles pour développer des compétences cognitives de haut niveau (raisonnement, résolution de problème, analyse, application) et des compétences sociales (travailler en équipe, résoudre collectivement des problèmes) ? Si c’est le cas, cela ne se produit-il pas au détriment des connaissances disciplinaires ? L’APP s’avère-t-elle plus efficace pour développer une plus grande autonomie des étudiants dans l’apprentissage ?
Et du côté des enseignants, quel impact une telle réforme peut-elle avoir ? Les enseignants habitués à travailler dans des dispositifs plus conventionnels modifient-ils réellement leurs pratiques pédagogiques dans le cadre d’une telle réforme ? Comment perçoivent-ils les effets sur les étudiants ? Dans quelle mesure la mise en place de l’APP modifie-t-elle le rapport que les professeurs entretiennent à leur métier d’enseignant ? A quelles conditions institutionnelles une telle réforme peut-elle réussir ?
Voilà quelques-unes des questions traitées dans cet ouvrage. Celui-ci se penche sur une expérience, unique à ce jour en Belgique, de mise en œuvre de l’APP dans une formation universitaire d’ingénieurs, à l’Université catholique de Louvain. Il rapporte et discute les résultats d’une longue et vaste recherche, menée entre 2001 et 2004, visant à examiner l’impact de cette réforme à la fois sur les étudiants et les enseignants au cours de cette période.
Cette étude, et les résultats positifs qu’elle met en évidence, sont du plus grand intérêt pour les enseignants, les conseillers pédagogiques, les responsables institutionnels de programme d’enseignement supérieur et les chercheurs en éducation. Elles permettent en effet de faire progresser, sur une base empirique et théorique solide, le débat sur l’APP, ses conditions de mise en œuvre et ses effets, tant pédagogiques qu’institutionnels.
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration de quatre années au sein du " Groupe impact ". Ce groupe, chargé d’évaluer la réforme, était coordonné par Cécile Vander Borght et composé d’enseignants de la Faculté des sciences appliquées (FSA), de représentants des étudiants, de conseillers de l’Institut de pédagogie universitaire et des multimédias (IPM) et de chercheurs de la Chaire UNESCO de pédagogie universitaire (CPU)
Ont collaboré à sa rédaction : Etienne Bourgeois, Pierre Dupont, Mariane Frenay, Benoît Galand, Auguste Laloux, Elie Milgrom, Benoît Raucent, Charles Trullemans et Pascale Wouters.
Préface par Cécile Vander Borght, prorectrice, coordinatrice du " Groupe Impact "
Chapitre 1 : Les enjeux de l'APP et sa mise en œuvre. L’exemple de la formation des ingénieurs à l’UCL. Élie Milgrom & Benoît Raucent
Chapitre 2 : Étudier l’impact de l’APP. Questions et défis. Étienne Bourgeois
Chapitre 3 : Étudier l’impact de l’APP. Une méthode et des instruments. Benoît Galand & Mariane Frenay
Chapitre 4 : Impact sur les pratiques et les représentations des enseignants. Mariane Frenay & Benoît Galand
Chapitre 5 : Impact sur les méthodes de travail et les attitudes des étudiants. Benoît Galand
Chapitre 6 : Impact sur les connaissances des étudiants. Benoît Galand & Mariane Frenay
Chapitre 7 : Méthodes de travail, connaissances et résultats académiques des étudiants : quelles convergences ? Benoît Galand
Chapitre 8 : L’approche par projets et par problèmes : bilan et perspectives pour l’avenir. Pascale Wouters, Auguste Laloux, Élie Milgrom, Benoît Raucent, Cécile Vander Borght, Étienne Bourgeois, Mariane Frenay & Benoît Galand